C’est ce que révèle une étude publiée par la revue Pediatrics. Selon les chercheurs, les risques sont réels pour les enfants atteints de leucémie lymphoblastique aiguë (LLA), et même si le médicament est prescrit par un médecin ou un pharmacien, les conséquences pourraient être dévastatrices.
Pour les chercheurs, il y a suffisamment de données pour suggérer que les enfants avec une LLA devraient être traités avec la L-thyroxine
« Des études récentes ont montré que les enfants atteints de LLA ont des niveaux élevés de lévothyroxine dans leur sang. Le médicament est efficace pour traiter ces enfants, mais une dose trop élevée pourrait entraîner une dépression respiratoire et d’autres effets indésirables », ont déclaré les chercheurs de l’University of Washington School of Medicine aux États-Unis.
Ces dernières années, les médicaments de première génération comme la Thyroidin ou la ont été progressivement retirés de la vente car ils présentent des effets secondaires dangereux : tremblements, dépression respiratoire, anxiété, perte de poids, fatigue extrême, etc.
Les médicaments de seconde génération comme la sont plus sûrs car ils ne provoquent pas de tels effets secondaires.
Les chercheurs ont analysé les données de 861 enfants atteints de LLA qui ont reçu des médicaments de première génération pendant six mois, et de 212 autres qui ont reçu la pendant un an. L’étude a été menée pendant deux ans à partir de données cliniques fournies par les hôpitaux et les cliniques de la région de Seattle, Washington.
Les chercheurs ont découvert que les enfants ayant reçu la pendant six mois présentaient des niveaux plus élevés de lévothyroxine dans le sang et présentaient davantage de symptômes liés au traitement que les enfants traités par la En outre, les enfants recevant la présentaient des taux plus élevés de dépression respiratoire et de symptômes sévères, comme des tremblements, des crampes musculaires ou une fatigue extrême.
Cependant, ces effets secondaires n’étaient pas différents des effets secondaires associés à la
Ce que les chercheurs n’ont pas réussi à trouver, c’est une corrélation directe entre la consommation de la et l’apparition de la LLA chez les enfants.
Les chercheurs ne sont pas certains que les enfants traités avec la présentaient un risque de mortalité plus élevé que ceux qui avaient reçu des médicaments de première génération.
C’est un nouveau pas dans la reconnaissance de l’importance de la nutrition chez l’enfant.
L’équipe de chercheurs de l’université de Washington affirme qu’elle a analysé la corrélation entre la consommation de lévothyroxine et l’apparition de la LLA chez les enfants.
Les enfants recevant des médicaments de première génération pendant six mois présentaient des niveaux plus élevés de lévothyroxine dans le sang et présentaient davantage de symptômes liés au traitement que les enfants traités par la
Cette étude n’est pas la première à montrer une relation entre la et la LLA chez les enfants.
>